Mercredi 31 janvier 2024 – Gratitude infinie !
Hier soir, j’ai demandé aux copines et copains de l’Anti Business Club si quelqu’un·e pourrait me faire une visite guidée de Reaper. Histoire que je comprenne le sens de la marche, qu’on me traduise les panneaux signalétiques et qu’on me pointe les éléments essentiels.
Ce matin, rendez-vous sur Zoom avec Nadia 💖.
Cadeau #1 : en me montrant ce qu’elle fait quand elle bosse sur un épisode de podcast ou autre, elle provoque en moi l’effet “wow” que j’attendais désespérément.
“Regarde : ça, c’est l’option Ripple Effect ; elle est magique.” Et de fait !
“Et ici, le fondu enchaîné”. Wow!
Elle trouve sa visite guidée basique ; je la trouve parfaite, exactement ce dont j’avais besoin pour me donner envie de donner une vraie chance à Reaper.
Cadeau #2 : elle me parle de la formation au meilleur rapport qualité-prix qu’elle ait jamais suivie. C’est celle de Quentin Bresson (ingénieur du son chez Binge Audio) sur la plateforme Domestika. Là, dans ma tête, je m’exclame : “Mais pourquoi j’ai pas pensé à Domestika ?!”.
Visio aussitôt terminée, formation aussitôt achetée !
Dans la foulée, j’ai regardé deux des vidéos consacrées précisément à Reaper et… wow (bis) !
Me voilà conquise.
Et en plus, équipée de la configuration de Quentin Bresson himself, qui la fournit avec la formation.
À nous deux, Reaper !
Ah, et framboise sur le cupcake : Nadia et Quentin évoquent la bibliothèque de sons libres de droit de la BBC. La caverne d’Ali Baba !
Comment, en plus de 3 ans de podcasts, ai-je pu passer à côté de ce trésor ?!
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Vendredi 2 février – Microbes, anxiété… et puis la joie
Deux jours dans le brouillard et les courbatures, la gorge en feu et la voix en grève. J’ai paré au plus pressé, géré les projets urgents.
Rouvert ni Reaper ni Notion. Le Portrait sonore de Chloé devra attendre et ça n’était pas prévu.
Alors, ce soir, c’est l’anxiété qui me regagne.
À propos du caractère inédit de ce projet, de la page blanche sur laquelle je zigzague –telle une patineuse maladroite–, je dis à Grégory : “J’ai l’impression d’être dans une pièce où tout est mouvant ; impossible de m’accrocher à quoi que ce soit”.
Comme toujours –et je le sais– c’est l’effet créé par le duo de deux célèbres personnages : Inaction et Cerveau anxieux en ébullition.
Troisième personnage entrant dans la danse : mes Règles.
Cette histoire est une vraie caricature. 😑
Je ne sais pas par quel bout prendre ce Portrait.
J’ai l’impression que le début de fil rouge que j’ai est trop faiblard.
Je crains que, si je vais dans du plus précis/détaillé/fin, ça n’aura pas la consistance suffisante et que je passerai à côté de la plupart des propos de Chloé.
Grégory me dit que c’est exactement ça, la créativité. C’est maintenant que j’ai l’occasion de faire intervenir la mienne.
Oui, mais quand rien n’a jamais existé du même genre, on commence par quoi ?
Tous les exemples qu’il me donne me paraissent “à côté”.
Exemple : un livre, même si avant d’être écrit, n’est qu’un ensemble de pages blanches, reste… un livre. On connaît sa forme.
Mais un Portrait ?
Je sens que je manque de rebond (les microbes et le sang, sûrement) et que là maintenant n’est pas le meilleur moment pour réfléchir. Et surtout pas dans le vide.
(Rappel éternel à moi-même : ne jamais réfléchir dans le vide.)
Dans sa dernière newsletter, Laure Jouteau écrit :
([…] même si on valorise partout la créativité, on est en fait pas si habitués à la prise de risque ou plongée dans le mystère qu’elle implique). On aime les choses bien rangées, au point de découper le vivant et d’oublier la vie.
Voilà. Pas mieux, et merci.
Rideau pour ce soir.
À moins que… ?
23h30, message sur WhatsApp de Chloé.
Elle a lu et adoré mon Journal de bord (ce Journal !).
Ses mots sont adorables, chaleureux, confiants, soutenants.
Elle me demande si elle a le droit de le lire, vu qu’elle est dedans. 😊
Je lui réponds que oui, même si effectivement, l’exercice est particulier.
J’écris pour moi en essayant d’oublier sachant que je suis lue (par mes clientes, de surcroît).
Je relis son long message deux fois.
Et puis, tout à coup, je ne sais pas d’où elle vient, celle-là non plus1 : une idée-fusée.
Je l’attrape des deux mains et l’observe.
Et si, le Portrait de Chloé, c’était ça2 ?
Et s’il s’articulait de cette manière, en suivant cette trame, ce chemin-là ?
Je retourne l’idée-fusée, l’examine par-dessus, par-dessous ; on dirait que ça se tient.
Vite, je note tout sur un e-mail que je garde en Brouillon sur mon iPhone.
Et je m’endors apaisée et pleine de joie.
Je crois bien que le fameux fil rouge à tirer, je viens de le trouver.
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1 Mes idées-fusées ont la fâcheuse (ou lumineuse ?) tendance à ne jamais dévoiler leur provenance.
2 Vous êtes frustré·e ? Pardon… Mais impossible de vous révéler le “peut-être format” du Portrait de Chloé pour l’instant. Je veux bien spoiler/divulgâcher un peu, mais pas trop non plus.
Disons quand même, histoire de ne pas vous laisser trop sur votre faim, que mon idée a un lien (et j’en suis joyeusement étonnée) avec l’impression-métaphore formulée à Grégory pour lui parler de mon anxiété face à cette page blanche qu’est le Portrait pour l’instant.
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Lundi 5 février – Portrait sonore #4, retour vers le futur
Reprise du travail préparatoire sur le Portrait sonore le plus ancien, car débuté en novembre 2023 : celui de Sacheen Sierro, la seule non-artiste des 4 Portraits en cours (quoi que, ça se discute).
Quelle joie de me replonger dans mes notes et dans toute l’énergie communicative de Sacheen. 🌞
Les contours de ce Portrait sont clairs ; je sais déjà précisément quels vont être les éléments principaux, fondateurs, marquants (you name it).
En revanche, comme mon espace Notion dédié aux Portraits sonores n’existait pas encore quand on a démarré, là, c’est le foutoir. Des notes dans tous les sens que je tente de classer à peu près correctement dans le modèle que j’utilise désormais pour organiser ma pensée.
Ça dépasse un peu par endroits, mais ça rentre.
Je viens de finir de préparer les questions de la 2nde partie de l’interview qu’on enregistre à distance ce vendredi.
Sacheen étant super bien équipée (matériel audio de grande qualité), je sais que j’aurai des fichiers impeccables à utiliser. Et c’est pas anecdotique du tout.
J’ai déjà hâte de voir comment mon cerveau va se comporter face au Portrait sonore de quelqu’un qui n’est pas artiste (ou en tout cas dont le Portrait ne traite pas d’art).
Plus simple pour lui ? Moins simple ? Tout pareil ?
Je me réjouis de retrouver Sacheen et de continuer à creuser en elle, dans sa manière de travailler et d’être au monde.
En relisant mes notes de la 1re partie de l’interview de novembre, je me suis fait la réflexion que lorsque je fais ça (me replonger dans les mots des gens que j’interviewe), je les aime encore plus (les gens). Très fort, donc.
Ça me provoque le même sentiment avec CHAMADE. 💗
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