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Il est barbu, brun, américain
et il est né le 16 juin 1983 dans le Buckeye State, l’État du marronnier glabre. L’Ohio, quoi.
Aujourd’hui, il vit dans la ville de son prénom, au Texas.
Ça n’est pas donné à tout le monde, alors c’est pour ça que j’en parle.
Austin Kleon est un artiste.
Austin Kleon est un écrivain qui dessine. C’est même lui qui le dit.
Il grandit au milieu des journaux, ces supports papier éphémères et pleins de mots
Qui noircissent les doigts et remplissent le cerveau.
Et puis un jour, aux alentours de l’année 2005, il a une idée :
Il se munit d’un exemplaire du New York Times, puis,
Équipé d’un gros-marqueur-noir-qui-sent-fort, il choisit un article
Et y encadre les mots qui lui “parlent”.
Au fur et à mesure qu’il avance, il tisse des liens entre les mots.
À dessein, je n’écris pas qu’il fait des phrases.
Il tisse des liens entre les mots.
Quand il a terminé d’encadrer, il noircit tout le reste, tout ce dont il n’a plus besoin.
Les Blackout Poems sont nés.
Depuis les alentours de l’année 2005, Austin Kleon noircit des pages de journaux
Avec un gros marqueur noir
Parce qu’il aime le contact avec ce singulier papier
Et puis le parfum entêtant de son outil color(i)ant.
Comme il est assez content du résultat et que le monde s’est trouvé une nouvelle Toile de jeu, il décide de publier ses poèmes sur Internet.
Tels des haïkus 2.0.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][ultimate_spacer height=”20″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image=”15954″ img_size=”large” alignment=”center”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][ultimate_spacer height=”20″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Austin Kleon est un poète de l’An 2000
Qui fait des petits.
Tellement, qu’il ouvre un Tumblr pour accueillir ses créations et celles de tous les gens qu’il inspire.
C’est beau, non ?
Tellement, qu’on lui propose de publier un livre de ses poèmes.
Et à ceux qui lui opposent que son idée n’a rien d’original, Austin Kleon répond qu’on ne crée jamais à partir de rien.
Puis, il ajoute qu’un artiste est avant tout un cleptomane.
Oui oui : un artiste vole à ceux qu’il aime le plus, à ses modèles, ses dieux de la création.
Parfois même sans savoir qu’ils ont existé.
Lors d’une conférence, Austin raconte l’arbre généalogique de ses idées.
C’est brillant
Et c’est décomplexant.
Alors bien entendu, si je devais trouver un défaut à sa démarche,
Je vous parlerais de la couleur du crayon.
Au lieu de créer un poème noirci,
Moi, je créerais un poème rosi.
Et un peu pailleté aussi.
Au fait, vous vous souveniez d’Austin ?
Je vous en ai parlé ici, récemment.
Je l’avais évoqué ici aussi, sans le citer. Ses ouvrages… parmi mes livres de chevet.
Et puis, aujourd’hui, j’ai décidé que c’était sa journée.
Parce que La Fantaisie Vagabonde n’est rien sans celles et ceux qui l’inspirent
Parce que la fantaisie des autres met en joie quiconque sait la regarder
Parce que la poésie du quotidien (pun intended) est délicieuse
Et précieuse.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][ultimate_spacer height=”20″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image=”15957″ img_size=”large” alignment=”center”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][ultimate_spacer height=”30″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]
Traductions libres (made in La Fantaisie) :
- Ç’a l’air sérieux, mais pour moi, c’est un jeu
- Passe du temps avec tes amis
Consacre du temps à l’art
Mais offre-moi tes nuits
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][ultimate_spacer height=”20″][/vc_column][/vc_row]
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