“À chaque rencontre, depuis toute petite, j’écoute les histoires des gens.”
Vous êtes-vous déjà interrogé·e sur le processus à suivre quand vous menez un projet ?
Définissez-vous des étapes, des cases à cocher, des échéances ?
Ou au contraire, laissez-vous le projet voguer comme un petit bateau en papier sur un étang ?
Et si, aujourd’hui, je vous racontais la “méthode CHAMADE” ?
Commençons par ça :
C’est une magnifique journée de printemps.
Le genre qui réunit soleil brillant chaud + vent frais + parfums de fleurs baladés par la brise + pull rose en coton.
Je suis allée la chercher à la station de métro pour la ramener chez moi.
On a dégusté un thé vert et des petits gâteaux
Aux pépites de chocolat.
Mais je ne voulais pas que ce moment des premiers liens dure trop longtemps.
Pourquoi ? me demanderez-vous.
Parce que je crains toujours de perdre la fraîcheur de ce qu’on va se dire –après– dans les micros.
Alors, on ne traîne pas.
Elle s’installe dans le fauteuil qui lui fait le plus envie (Charles et Ray Eames ont décidément beaucoup d’arguments 🤩).
Je fais courir les câbles XLR multicolores sur le tapis.
On teste les micros.
Et en avant !
Comment s’est-on retrouvées là, elle et moi ?
À quoi ressemble ma méthode ?
Quel a été mon plan ?
Eh bien, la “méthode CHAMADE” n’existe pas !
Je n’ai pas de grille de lecture à multiples points d’entrée pour m’aider à décider si –oui ou non– ce faiseur de beau a sa place à mon micro.
Je ne réfléchis pas 1 000 heures avant d’envoyer un message à cette autre, après avoir mesuré l’impact, la pertinence ou l’envie, à coups d’abscisses et d’ordonnées.
Parfois, c’est évident à la seconde où je croise son chemin ; l’invitation est envoyée en une journée ; et on valide le rendez-vous dans la foulée.
Parfois, (même s’il y a l’évidence) je note son nom dans ma base de données (oui, j’ai quand même un tableau dans lequel je note les noms de celles et ceux à qui j’aimerais poser des questions !) ; j’y reviens ; j’explore sur Internet ce que son nom fait remonter ; j’hésite (en vrai, j’ai un peu peur de l’inviter) ; j’attends le bon moment.
Parfois, ce moment se présente soudainement, au bout d’une semaine, quand j’entends une phrase (qui n’a souvent rien à voir) et que ça fait “ting !” dans ma tête (un peu comme les virgules sonores de CHAMADE 🔔).
Et alors : 👉 message 👉 coup de fil 👉 questions 👉 réponses 👉 rendez-vous pris 👉 youpi !
Parfois, toute cette jolie danse prend 6 mois ou 1 an.
La “méthode CHAMADE” n’existe pas et je ne suis aucun plan
Sinon l’élan de mon cœur et d’une conviction profonde (et parfois soudaine, donc) :
Elle/lui + CHAMADE = ouiiiiii !
Avec celle qui, actuellement, parle en souriant face à moi, dans la douce lumière de cette fin de matinée,
Ça s’est fait lentement.
Et l’écouter aujourd’hui, avec tout ce qui s’est passé dans ce temps long (ce que j’ai lu et écouté d’elle depuis notre premier contact, il y a presque 3 ans ; ce que j’ai appris sur moi ; ce que CHAMADE est devenu ; etc.),
Ça m’inspire que maintenant,
(Comme souvent)
C’est parfait comme moment.
Oriane Savouré-Lucas est dans CHAMADE !
Et pendant 1h et des poussières pailletées, vous allez…
Voyager.
Voyager sans bouger.
Voyager en pensée.
Voyager en vous laissant porter par la voix de cette coach-speaker-podcasteuse lumineuse et éclairée.
Même si je prépare toujours certaines questions,
Il y a une laaaaarge part de surprise et d’improvisation,
Dans un épisode de CHAMADE.
Je me laisse porter par les récits de mon invité·e,
Rebondis sur un mot qui me questionne,
Fais demi-tour pour creuser un sujet.
C’est à l’issue de cette interview,
Une fois les micros débranchés,
Que j’ai réalisé à quel point on avait voyagé, toutes les deux.
C’est probablement l’épisode de CHAMADE le plus vagabond. 😊
Mais peut-être pas comme vous l’imaginez.
Vous allez voir.
Dans cette conversation, vous allez découvrir :
🎠 ️plusieurs histoires qui se sont déroulées au même endroit (avec un vieux chêne parmi les personnages principaux)
🎠 ️sa définition du beau (la plus détaillée et imagée jusqu’ici, je crois !)
🎠 ️pourquoi on parle d’un cheval de course
🎠 ️un ping-pong verbal qui révèle de sacrées connexions
🎠 ️une citation… merveilleuse pour illustrer le triomphe
Souvent, je m’exclame intérieurement d’entendre, dans les mots de mes invité·es, les mots que je n’ai pas encore réussi à exprimer pour moi, les pensées qui n’ont pas tout à fait pris forme dans mon esprit.
Avec Oriane, ça s’est produit.
Même beaucoup.
Peut-être que pour vous aussi ?
Oriane Savouré-Lucas, en plus de diffuser par son regard, son sourire et sa voix, une lumière chaude et douce à la fois, a déjà parcouru beaucoup de chemins (le “s” est important, vous allez vite vous en rendre compte).
Elle est une faiseuse de beau dans ce qu’elle dégage et dans ce qu’elle contribue à mettre au jour chez les autres.
Et elle incarne aussi un (nouveau) magnifique exemple de ce que j’aime le plus au monde chez les gens : le mélange du profond et du léger (parfois dans une même phrase, parfois dans le choix d’un seul mot).
Si vous trépignez d’impatience, bonne nouvelle :
Vous êtes à un index de l’écouter !
Retrouvez Oriane Savouré-Lucas dans CHAMADE en cliquant sur le lecteur ci-dessous (ou rendez-vous sur votre plateforme d’écoute préférée).
Merci à celles et ceux qui m’envoient des petits mots post-écoute. C’est si doux et joyeux pour moi !
N’hésitez pas à le faire vous aussi et/ou à laisser un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify.
C’est comme ça que CHAMADE voyagera le mieux. 😉
Merci d’avance et belle découverte !
Ce texte est issu de ma gazette à paillettes du 7 juillet 2023 (et a été retravaillé).
Votre biographie d’artiste ne vous satisfait pas ?
Je l’analyse et vous livre mes meilleurs conseils pour l’améliorer !
Ils et elles écoutent CHAMADE…
J’ai écouté l’épisode avec Oriane, que j’ai trouvé gé-ni-al. Je me suis dit qu’elle avait vécu beaucoup d’expériences et j’ai bien aimé quand elle dit que chaque fois, elle a pris le contrepied des choix qui étaient prévus pour elle.