Mardi 27 février 2024 – Mise en ligne et propriété intellectuelle
Aujourd’hui, c’est mise en ligne du Portrait de Chloé sur mon site !
Je tiens absolument à héberger les Portraits sonores que je crée “chez moi”.
Faute de vrai temps de qualité, je ne crée pas, pour l’instant, l’espace que j’ai en tête pour accueillir mes créations. On verra plus tard, et sûrement avec l’aide de quelqu’un.
En attendant, je crée une page globale où figureront des vignettes de chaque Portrait.
Elle est ultra simple, manque de texte, etc.
Mais elle existe.
Puis, place à la page consacrée au Portrait de Chloé. Je voulais qu’on puisse écouter directement le Portrait sur mon site ; c’est chose possible grâce au lecteur audio intégré.
Quelques infos d’usage + les crédits des musiques utilisées (même si a priori, je n’y suis pas obligée par Artlist, je trouve ça plus correct d’indiquer le nom des auteurs·rices dont j’ai utilisé les œuvres).
Des photos prises le jour de l’interview… and voilà !
Là encore, il faudra que j’ajoute des éléments, en particulier du texte. Mais pour l’instant, j’ai fait l’essentiel.
Et je pourrai orienter les lectrices et lecteurs de la Gazette à paillettes de vendredi vers cette page, en avant-première. 😊
Pendant que je cherchais la mention à indiquer à propos du droit d’auteur (pas trouvé exactement ce que je cherchais, mais peu importe pour l’instant), je suis tombée sur le site de l’ISRC (International Standard Recoding Code). Il s’agit d’un “numéro unique d’identification des enregistrements sonores et vidéo”. L’équivalent de l’ISBN littéraire, mais pour le son et la vidéo.
D’après ce que je lis, l’ISRC est tout à fait indiqué pour mes créations sonores.
Je crée donc un compte sur le site français et j’attends sa validation.
Pourquoi ce sujet de la protection des œuvres me touche tant, surtout en ce moment ?
Disons que le litige qui m’occupe beaucoup l’esprit depuis quelques mois avec CHAMADE n’y est pas étranger.
Le respect des droits d’une créatrice ou d’un créateur n’est pas forcément assuré, même avec un enregistrement légal, mais j’ai à cœur de faire les choses dans les règles.
(Et pour rendre à CHAMADE ce qui lui appartient, je suis loin d’avoir dit mon dernier mot. 😡)
***
Mercredi 28 février – Le retour de Petit Soleil
Reprise de toutes mes notes pour le Portrait de Sacheen Sierro.
Nouvelles feuilles volantes (je me fatigue un peu…) pour noter de nouvelles choses.
Je remets tout à plat. L’existant (mindmap de fin d’année dernière) doit être réactualisé par mon moi d’aujourd’hui.
Très, trop, courte session (28 minutes), car RDV pour la procédure liée à ma marque CHAMADE, puis garde d’enfant. Quelle intensité, ce rythme…
Reprise cet après-midi ?
14h : Pour me mettre en mouvement, je lis une newsletter d’Austin Kleon (j’ai du retard dans mes newsletters chouchous). Il la consacre à la joie de la répétition.
En lisant ses pensées et celles des artistes qu’il cite, je me dis que c’est rigolo que je lise ça, alors que je me m’apprête à répéter, pour la première fois, l’expérience de création d’un Portrait sonore.
J’aime particulièrement sa conclusion :
The repetition that matters is returning. Coming back to the blank page, the studio, the stage, and seeing what happens.
It might feel paradoxical, but by doing the same thing over and over again — painting another canvas, filling another diary page, playing another show — we create things that didn’t exist before. We discover what was and wasn’t already there…
Alors… j’y retourne !
Mais je sens quand même que cette première étape d’état des lieux n’est pas la plus réjouissante pour moi. C’est laborieux de reprendre toutes mes notes, de faire un premier travail de structuration. C’est pas léger, joyeux. Un peu trop lourd.
En revanche, je sais désormais que la suite me réserve beaucoup d’entrain, d’enthousiasme et d’impatience.
Alors, j’y vais !
Reprise de toutes mes notes pendant l’interview en deux parties de Sacheen Sierro.
Chose importante et probablement précieuse : comme on a enregistré l’interview en visio, j’ai pris plein de notes sur mon ordi en l’écoutant. J’ai donc l’entièreté de son interview à l’écrit, dans les grandes lignes.
Je sais déjà que ça va me faciliter la vie pour naviguer dans ses réponses, quand j’écouterai la bande son.
OK. Relecture terminée !
Et la belle énergie de Sacheen si communicative !
J’avais déjà mis en surbrillance quelques citations tirées de son interview ; je vois déjà celles que je veux utiliser.
J’ai aussi noté trois options pour démarrer le Portrait.
Je me réjouis fort, car dans l’énergie, ce Portrait sonore va être très différent du précédent.
C’est génial pour moi de me plonger dans une autre sensibilité, une autre “couleur”.
Et il me tarde, comme la première fois, d’explorer Artlist pour créer l’univers musical du Portrait de Sacheen !
J’ai relu mes notes sur notre échange à propos des offres complémentaires que je pourrais associer au Portrait sonore.
J’ai déjà envie d’en tester une pour Sacheen, qui utilise quotidiennement LinkedIn. On verra quand j’en serai là !
Prochaine étape (tout de suite) : importer les pistes audio de l’interview dans Audacity pour les optimiser avec les outils que je maîtrise (Compresseur et Normalisation en tête).
Puis, ce sera au tour de Reaper !
Je viens de créer un nouveau projet sur Scrivener pour y déposer tout le contenu textuel à propos de ce nouveau Portrait.
Mais déjà, j’ai copié-collé des éléments figurant sur Notion.
Je crois que je vais devoir reposer à plat le rôle concret de chacun des outils que j’utilise.
Là, ça me paraît ultra logique que tous les textes (dont mes notes prises pendant l’interview) figurent sur Scrivener, mais alors… Notion ? 🤔
Importation sur Audacity.
Argh… J’avais oublié que les fichiers de Sacheen sont des vidéos et qu’il me faut donc les convertir au format .wav.
Vu la taille du fichier de l’interview, partie 2, du 9 février dernier, je dois utiliser la version payante de Convertio. 25 € HT plus tard, voilà le fichier en cours de conversion. (Mais grrrr… hein, quand même.)
OK, donc compte tenu du rythme de conversion (je suis à 2 % au bout de 3 minutes), je vais devoir revoir le programme de l’heure qui vient. Re-grrr…
J’arrête en cours de route, car je me rends compte que la qualité sonore du premier fichier (celui de l’interview, partie 1) converti en .wav par Convertio n’est pas du tout bonne. Comment c’est possible ?! 😤
Il faudra que je demande à Sacheen de me retransférer le .mp4 de notre premier entretien pour tout refaire, mais autrement. Chiotte.
***
Jeudi 29 février – Me plonger dans un CV… audio
Tempêter, ce matin, que rien n’avance comme je voudrais.
Reaper met mille ans à enregistrer le projet du Portrait de Sacheen et je ne peux rien faire en attendant.
Quand mon temps est compté comme cette semaine (coucou l’enfant en vacances scolaires !), je ne supporte pas de perdre des quarts d’heure comme ça. Entre hier aprèm’ et ce matin, ça commence à faire beaucoup.
Et je crains aussi pour mon ordi qui, vieux pépé qu’il est, me fait sentir chaque jour un peu plus à quel point il traîne la patte. Ne lâche rien, ne lâche rien !
Je commence par écouter la bande-son de ses doigts qui tapent sur le clavier. Ça m’amuse beaucoup !
J’entends comme, pour quelqu’un qui tape très vite (aussi vite que moi), elle n’a pas du tout le même toucher, la même rythmique. On sent une énorme énergie dans sa frappe, de l’enthousiasme ou parfois ce qui ressemble, au son, à de la colère (mais qui n’en est pas, la connaissant) !
Est-ce qu’on peut connaître quelqu’un en l’écoutant taper sur son clavier ? Ou du moins, avoir une idée de sa relation à son travail, à sa créativité ?
Puis, je réécoute l’audio qu’elle m’avait enregistré pour me détailler son CV.
Je structure la piste en fonction des périodes (rêves d’enfant, études, poste chez L’Oréal…).
– Interruption des programmes –
Cette journée est tellement décousue !
Rendez-vous bimensuel avec mes amies entrepreneures. On discute de l’ADN des Portraits sonores et de ma posture à moi, dans cette histoire.
Je me sens tiraillée, pas solide, surtout, sur le fait de présenter le Portrait sonore comme une œuvre qui, en gros, “se prend comme elle est”. On est à mille lieues d’une prestation de services, et j’ai envie que ça reste comme ça.
En revanche, c’est très inconfortable pour moi de positionner le Portrait sonore comme ça, auprès d’artistes que le format pourrait intéresser.
Samantha, Marie et Nadia m’aident à y voir plus clair et à mettre du liant dans les sortes de pôles séparés que j’avais érigés dans mon esprit : qui dit utile, dit prestation ; qui dit beau, dit œuvre ; pas moyen de relier les deux.
En fait, si.
Je crois que j’ai besoin officiellement de planter mes deux pieds dans le sol, de mettre mes poings sur mes hanches et d’affirmer que mes Portraits sonores sont des œuvres que peut s’offrir toute personne (artiste ou pas, d’ailleurs) voulant se faire le cadeau d’être mise en valeur et racontée comme jamais auparavant.
C’est pas la phrase du siècle du point de vue marketing, mais c’est l’idée.
Qui va vouloir s’offrir son Portrait, maintenant ? Sans me connaître ?
Probablement pas grand-monde.
Mais peu importe, puisque je dis depuis des lustres que je suis convaincue que pour avoir envie de bosser avec moi, il faut me connaître, au moins un peu.
L’impression fatigante de tourner en rond dans mon propre cerveau. De l’air ! De l’air !
💡 Mais ! Quand même : ça a fait germer (re-germer, en vrai) l’envie d’écrire un article de blog sur l’ADN de mes Portraits sonores. Il me faudra encore trouver l’angle.
– Interruption terminée – Je retourne à Sacheen.
Je viens de réécouter tout le CV audio que Sacheen avait enregistré pour moi. Quel bonheur.
Déjà parce que l’écouter est un plaisir immense (surtout pour le sourire qu’on entend dans toutes ses intonations. Elle ne s’appelle décidément pas “Petit Soleil” [en amérindien ; origines de sa mère] pour rien).
Et aussi parce qu’il y a, rien que dans cet audio-là, plein de belles choses à utiliser, peut-être.
💡 Est-ce que ça m’apporterait quelque chose de demander ce même format CV audio à toutes les personnes dont je brosse le Portrait ? J’entends d’autres choses, ou des histoires racontées différemment, et ça reboucle avec l’interview en tant que telle.
Bonne idée, je crois !
J’utilise une fonction géniale de Reaper : les commentaires directement sur la piste.
À chaque changement d’époque ou de sujet (quand elle termine ses études et prend son premier poste, p. ex.), j’effectue une coupe (touche S) et j’ajoute un commentaire pour dire en quelques mots de quoi traite ce fragment.
À trois reprises, j’ai aussi indiqué “À UTILISER ??”
C’est pratique pour situer ce que j’ai envie d’isoler pour le Portrait sonore.
Ce que je fais juste après : copier-coller les 3 fragments présélectionnés sur une nouvelle piste.
Décidément, je gagne déjà en efficience. 😀
Prise de notes sur Scrivener à propos de tout ce que j’ai entendu et qui ressort, aka les éléments importants.
Et rideau pour aujourd’hui ! 🔚
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