Si vous deviez citer un moment inoubliable de votre vie, là maintenant, vous parleriez de quoi ?
En juin 2017, j’ai vécu l’un des week-ends les plus marquants de ma vie.
Ça s’appelait le Summercamp, et c’était imaginé par les fondateurs du Shift (que j’évoquais déjà ici).
Pendant ces 48h iodées, avec du sable frais dans le tee-shirt et des saucisses au barbecue,
Nous avions plongé (un peu) dans la Manche et (surtout) dans un thème central :
Le lâcher-prise
Et parmi les activités au programme, il y a eu la montgolfière.
Nous avons fabriqué une montgolfière.
Une montgolfière !
Avec les Ballons Pirates.
Une montgolfière de papier
Grande comme ça
Qui s’élève avec de l’air chaud
Et qui mouille les yeux si on se laisse faire
Pour réaliser cette œuvre collective, nous avions du papier, des crayons, des couleurs, de la colle
Tout ce qui nous tombait sous la main
Et quelques heures devant nous.
Notre thème, toujours central, devait nous guider dans notre réalisation.
C’est intéressant, de lâcher prise et de créer en même temps, non ?
C’est d’ailleurs sûrement tout le sens de l’exercice. Parfois.
Débordante d’enthousiasme et d’émotion (une montgolfière, quoi !), j’avais eu une première idée.
Dessiner les yeux fermés.
Alors, avec nos crayons multicolores,
Nous avions tracé, débordé,
Retourné le papier,
Recommencé
Et souri à la vue du résultat très… détendu.
Le résultat justement, n’était pas bien important
Le geste libre, lui, était au premier plan.
Avez-vous déjà dessiné les yeux fermés ?
Saisi un crayon et une feuille de carton ou de papier
Et tracé, tracé, tracé
Librement, sans jugement ?
Je vous propose aujourd’hui de (re)commencer.
Vous verrez : l’effet est immédiat
Et bénéfique
Et addictif.
Sans doute serez-vous surpris·e par le résultat.
Vous vouliez dessiner un tigre ?
Une chaise ?
Les vagues de l’océan ?
Ou alors rien, et vous découvrez quelque chose ?
J’ignore si ça soigne les astigmates ou les déprimés,
Mais dessiner les yeux fermés
Ça allège l’esprit
Et ça réveille les doigts.
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